À l’heure où les va-t-en-guerre préparent les nouvelles générations à un conflit globalisé, les mots de Boris Vian nous reviennent en mémoire : « S’il faut donner son sang, allez donner le vôtre, vous êtes bon apôtre, Monsieur le président ». En cas de conflit, ce sont toujours les enfants d’ouvriers, d’agriculteurs, d’artisans ou d’aides soignants qui sont envoyés au front, moins les enfants de bourgeois.